mardi 29 octobre 2013

Le conte du Géant et de l'Ogresse

Il était une fois, au pays de Paris
Deux monstres légendaires, créatures improbables
L’un et l’autre inventés, hors normes et gabarit
Aussi invraisemblables que les êtres des fables

Je vais vous les décrire : l’un était un géant
Sur ses épaules brunes, ses nattes, dénouées
Comme des serpents noirs, rampaient indolemment
À ses pieds une chienne lui semblait dévouée

L’autre était une femme, que l’on croyait ogresse
Car elle croquait, dit-on, un homme au déjeuner
Mais elle avait, je crois plutôt, le feu aux fesses
Et, par ses appétits, se laissait gouverner

Il arriva qu’un jour le géant vit l’ogresse
Et l’ogresse lui plut, malgré qu’elle fût volage
Car, les hommes, elle savait les aimer, la bougresse
Quoiqu’elle eut très souvent le double de leur âge

Il exigea tout d’elle, disons le franchement,
On ne sait pas pourquoi, elle consentit à tout
Peut être la magie de son membre luisant
Qui ne se s’interdisait aucun de tous ses trous

Chaque fois qu’ils étaient ensemble ces deux là
Ils s’entre-salivaient comme diables en enfer
Et c’était, à les voir, bien pire qu’un sabbat
Vous n’imaginez pas tout ce qu’ils pouvaient faire

Au pays de Paris et il est de ces histoires
Qu’on ne peut deviner, incroyables et secrètes,
Mêlant de beaux rastas et d’étranges cougars
Quand les trains de banlieue rapprochent tous les êtres