jeudi 30 octobre 2014

Tictac

Tu sais, je n’y crois plus par moments
Je n’ai plus ni joie, ni certitude
Je meuble ma vie, appartement
Nu, de mes cartons de solitude

Ne pas te voir endort mes sens
Je perds en futilités ma vie
Comme une montre en panne, par absence
Arrêtée sur sept heures et demie

Enfoncé dans la gorge, un poème
M’empêche toujours de respirer
Il faut que tu me dises que tu m’aimes
De ta voix tiède, entre deux baisers

Ne laisse pas se taire le doux tictac
Qui arpentait l’espace entre nous
Cette mélodie aphrodisiaque
Qui battait entre nos rendez-vous