mercredi 18 août 2010

Vacances chez les Grecs


Le mot "vacances" évoque toujours pour moi la vacuité (et par assonance la vanité). Vanité et vacuité des plages où l'on ne fait rien que bronzer, enfin les années où il fait beau, bien sûr. Lire sur la plage est très inconfortable : sur le dos on a le soleil dans l'œil, sur le ventre on a le nez dans sa serviette, dommage quand on est au bord de la grande bleue. Alors si on ne peut lire, que faire ?
Regarder les autres, mater comme on dit vulgairement. Mater qui ? Les beaux sont rares et les moches légions. Donc je mate l'horizon, la mer, les îles, les nuages.
Quand je m'en suis bien rassasiée je vais me faire voire par les Grecs.

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