Ce champ aux mille épis platine
Ondulant de brise marine
Où j’aurais voulu t’emmener
Ce champ, hélas, est moissonné
Ta main glissée dans mon panier
Si tu m’avais accompagnée
Dans ce champ j’eusse été friponne
Pourquoi faut-il que l’on moissonne ?
Dans les sillons de seigle pâle
En un païen cérémonial
Tu m’aurais baisée cet été
Si les épis n’étaient coupés
Dans la chaleur de ce mois d’août
On se serait aimés sans doute
Épis couchés sous nos baisers
Mais la moissonneuse est passée
Les seigles maintenant sont cueillis
Je voudrais rentrer à Paris
Il est grand temps que je m’en aille
L’amour n’est plus qu’un feu de paille
mardi 21 août 2012
mardi 14 août 2012
Dressage
Cri sourd du harnachement
Qui grince et souffle en sueur
A chaque pas la jument
Doit abandonner son cœur
Quand son cavalier l’encercle
Au flanc de ses étriers
Tient sa bouche et tourne en cercle
A lui elle dois se plier
Il exige mais tu rebelles
Il cravache et tu le crains
Il te veut à son gré, belle
Il tient ton mors et tes crins
J’entends le bruit de tes fers
Quand tu galopes bon train
Enfin tu te laisses faire
Alors il t’aime et t’étreins
Je suis femelle et toi mâle
Nul n’a raison nul n’a tort
Mi humain et mi cheval
Car l’amour est un centaure
Qui grince et souffle en sueur
A chaque pas la jument
Doit abandonner son cœur
Quand son cavalier l’encercle
Au flanc de ses étriers
Tient sa bouche et tourne en cercle
A lui elle dois se plier
Il exige mais tu rebelles
Il cravache et tu le crains
Il te veut à son gré, belle
Il tient ton mors et tes crins
J’entends le bruit de tes fers
Quand tu galopes bon train
Enfin tu te laisses faire
Alors il t’aime et t’étreins
Je suis femelle et toi mâle
Nul n’a raison nul n’a tort
Mi humain et mi cheval
Car l’amour est un centaure
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