jeudi 22 avril 2010

Bas et masque


















J'ai toujours beaucoup aimé les costumes et travestissements. Bientôt je vais me promener dans les ruelles de Venise. J'aurais bien sûr une pensée pour ce cher Casanova, séducteur charmant et dominateur comme je les aime.
Je n'aurai pas de masque mais j'aurai sûrement des bas. Si vous y êtes vous m'y reconnaitrez peut être ?

jeudi 15 avril 2010

La chair qui claque



Une chair présente, indécente mais humaine, si palpitante et chaude : Lucian Freud a une façon de brosser les corps, de les frictionner, de les étriller qui leur fait rougir les jambes. A moins que ce ne soit la durée interminable de la séance de pose qui fasse gonfler les membres inférieurs. Les pieds sont tuméfiés, les mains rougies, les sexes fragiles, les cuisses sont bleuâtres. Obèses, flaques, maigres ces nus n'arrivent pas à la laideur malgré le regard impitoyable du peintre. Lucian Freud a une façon bien à lui de "faire" les corps mais il sait aussi saisir l'âme des plantes et même celle des immeubles anglais.

dimanche 4 avril 2010

Le lundi au soleil














Je n'aime pas quand il ne me reste que quelques pages à lire. Je n'aime pas plus la fin des livres que la fin des tasses de café : toujours trop amères ou trop sucrées. Selon l'heure, la journée n'a pas le même goût. Terminer un livre en terminant la journée c'est trop de fins en même temps. J'aime pas non plus les fins de semaine, j'ai toujours l'impression angoissante que j'ai pas fait ce qu'il fallait de mon temps.
Je dois être une des rares personnes qui aiment les lundis matin.

PS : je dis ça parceque j'ai fini "Le marché des amants". J'ai aimé ce livre, pour des raisons subjectives et personnelles mais aussi parce qu'il est bon. J'ai fini aussi Verre Cassé que je recommande tous azimuths : c'est drôle, érudit, fin, Alain Mabankou est un Rabelais-congolais (voir mon journal précédent).

Et zut j'ai rien à lire maintenant.

vendredi 2 avril 2010

Cent secondes de solitude


J'ai besoin d'avoir le temps de penser, de réfléchir. J'ai besoin de ce calme que je ne trouve que dans les brasseries, les centres commerciaux, ces hauts lieux de solitude et de méditation. J'entends le brouhaha des conversations, des gens passent, entrent et sortent, s'agitent. Et moi je suis perdue dans ma réflexion, ma lecture ou ma rêverie. Tous travaillent, moi je suis oisive, tous consomment, achètent, moi je regarde.Ces temps d'inaction sont trop longs, ils prennent sur ma vie. Alors je me fais violence, je me force à revenir à la réalité et cela me coûte de plus en plus d'efforts.

jeudi 1 avril 2010

Yes I can










Est-ce que je vous ai raconté comment Nicolas m'a lourdement draguée l'autre jour ? J'ai refusé ses propositions, je suis trop copine avec Carla. Et puis vous m'imaginez avec ce petit bonhomme survolté pas du tout mon genre ?
Non, mon genre c'est plutôt Barack, on a eu une aventure l'année dernière mais la distance, ses responsabilités, les miennes, bref, on a décidé d'arrêter. Je vous l'avais pas raconté ça ? Tiens, ça m'étonne. Ah Barack, il adore me réciter des poèmes dans l'oreille, moi je comprends pas tout mais ça chatouille, j'aime bien.