Peut on s’opposer au désir ?
Notre liaison est dangereuse
Interdits d’humeur amoureuse
On échange bien plus qu’un sourire
Car c’est bien toi qui dois me prendre
Rien, je n’oppose rien, je suis la danse
N’offrant aucune résistance
Et je te fais, sans cruauté, attendre
Tu es l’amant et non l’inverse
Tes messages implicites me touchent
Qui glissent par tes yeux et ta bouche
Comme une fumée sous l’averse
On ne sait pas, ni toi ni moi
Ce qui rapproche et qui nous tente
Qu’importe la durée de l’attente
Un jour, un instant, un mois…?
mardi 12 novembre 2013
mardi 5 novembre 2013
Deux cafés
Je suis au comptoir, second café
Le serveur toujours vulgaire
Mais plus bête que méchant
Dans le fond les habitués gris
Bfm tv infuse sa soupe fade
Et soudain, des yeux regardent.
Je regarde les yeux, noirs et veloutés
Comme le café en moins amer
Le nez, les sourcils, la bouche
Les cheveux courts, un col en laine
Qu’il remonte pour cacher ses lèvres
Je replonge dans ma tasse, troublée
Puis je reviens aux yeux, pour vérifier
Qu’ils me parlent, essayer de comprendre
Pourquoi j’aime ce genre de garçon
À la fois sérieux, volontaire et volage
Et pourquoi donc celui-ci veut-il
Me dire des choses muettes ?
Ses regards pénétrants et doux
Je voudrais m’en défaire, ils m’attirent
Me fascinent, m’étourdissent.
Je m’arrache aux cils, enfin
L’air froid me console, allons, allons
Quand soudain il est là et m’effraie…
Le serveur toujours vulgaire
Mais plus bête que méchant
Dans le fond les habitués gris
Bfm tv infuse sa soupe fade
Et soudain, des yeux regardent.
Je regarde les yeux, noirs et veloutés
Comme le café en moins amer
Le nez, les sourcils, la bouche
Les cheveux courts, un col en laine
Qu’il remonte pour cacher ses lèvres
Je replonge dans ma tasse, troublée
Puis je reviens aux yeux, pour vérifier
Qu’ils me parlent, essayer de comprendre
Pourquoi j’aime ce genre de garçon
À la fois sérieux, volontaire et volage
Et pourquoi donc celui-ci veut-il
Me dire des choses muettes ?
Ses regards pénétrants et doux
Je voudrais m’en défaire, ils m’attirent
Me fascinent, m’étourdissent.
Je m’arrache aux cils, enfin
L’air froid me console, allons, allons
Quand soudain il est là et m’effraie…
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