En gros plan presque à touche-touche
Cueillir tes lèvres sur tes dents
Ton sourire qui vire insolent
Et ta langue fond dans ma bouche
Plan de coupe, étreinte farouche
De nos cuisses s’entre-mélangeant
Contrastes des noirs et des blancs
Travelling lent sur notre couche
Des draps froissés, tes doigts plongeants
Merveille comme ta peau est douce
Le printemps aux fusions nous pousse
Comme gouttes de vif-argent
samedi 31 mars 2012
vendredi 23 mars 2012
Labyrinthe
A quoi rime l’amour, labyrinthe bizarre ?
Je roule sur tes R et te baise tout bas
En buvant les odeurs suaves de nos ébats
A pleins bras je te prends, debout dans le hasard
Les parfums et les voix sur la peau s’entremêlent
De brouillons de baiser en touchers impatients
De sourires mouillés en rires inconscients
C’est la joie de se voir qui fait tout notre miel
Et quand on se sépare, je veux qu’on se revoie
Au fil de nos saisons, sous de multiples ciels
Le temps n’a pas de poids et l’on déploie nos ailes
Qui nous font revenir à nous deux chaque fois
Je roule sur tes R et te baise tout bas
En buvant les odeurs suaves de nos ébats
A pleins bras je te prends, debout dans le hasard
Les parfums et les voix sur la peau s’entremêlent
De brouillons de baiser en touchers impatients
De sourires mouillés en rires inconscients
C’est la joie de se voir qui fait tout notre miel
Et quand on se sépare, je veux qu’on se revoie
Au fil de nos saisons, sous de multiples ciels
Le temps n’a pas de poids et l’on déploie nos ailes
Qui nous font revenir à nous deux chaque fois
jeudi 22 mars 2012
Ali au pays de merveilles
Du bel Ali j'apprécie tout
Lorsqu'il pose cartes sur table
Cet Adonis a des atouts
Esprit et corps incomparables
Le peu que j'ai gouté de lui
Un soir où l'on a pris le thé
A grand ouvert mon appétit
Révélant nos affinités
Mais cet Ali, lièvre de mars
Contre mes lèvres s'est pressé
M'allumant sans me rassasier
Comme le font certaines garces
Quand Ali sera décidé
Si de moi son envie s'éveille
Dame de cœur sans cruauté
Je lui montrerai mes merveilles
Lorsqu'il pose cartes sur table
Cet Adonis a des atouts
Esprit et corps incomparables
Le peu que j'ai gouté de lui
Un soir où l'on a pris le thé
A grand ouvert mon appétit
Révélant nos affinités
Mais cet Ali, lièvre de mars
Contre mes lèvres s'est pressé
M'allumant sans me rassasier
Comme le font certaines garces
Quand Ali sera décidé
Si de moi son envie s'éveille
Dame de cœur sans cruauté
Je lui montrerai mes merveilles
dimanche 18 mars 2012
Hard & juicy
Ardant Harden, hello
Le soleil darde ses rayons
Quand prendra-t-on langue ?
Ton silence m'égare
Même si j’ai l’art d’attendre, c’est long
Garde toi de me faire languir, Harden
Te voir me tarde
J’ai hâte de ton dard
Qui m’arrache soupirs et halètements
Tu sais que je te désire
Vois ma poésie qui transpire
N’est tu pas transpercé de bonheur ?
Harmonieux hardeur
Sensuel et sexy comme tu respires
Apparu soudain puis invisible
J’hésite : je te vire ou je te chavire ?
A quoi bon donner du plaisir
Si absurdement tu t’absentes ?
T'attendre Harden, rien de pire…
mardi 13 mars 2012
Capoeira
Tournoi viril qui donne le vertige
Capoeira : valse du mâle fauve
A Salvador, où vit l’enfant prodige
Les peaux virent au brun sous un ciel mauve
Les litanies agacent la chaleur
Des femmes les attendent à l’ombre fraîche
Tandis qu’au soleil sont les hommes en sueur
Qui voltigent et combattent tête-bêche
Comme l’archet du berimbau est souple
Et sa corde sensible et leurs corps détendus
Et leur sauts légers au rythme s’accouple
Comme si soudain le temps s’était perdu
Adieu chagrin des luttes fratricides
Les corps s’ornent d’oranges chatoyants
Aux aisselles roulent les gouttelettes acides
Le Senhor do Bonfim noue ses rubans
Capoeira : valse du mâle fauve
A Salvador, où vit l’enfant prodige
Les peaux virent au brun sous un ciel mauve
Les litanies agacent la chaleur
Des femmes les attendent à l’ombre fraîche
Tandis qu’au soleil sont les hommes en sueur
Qui voltigent et combattent tête-bêche
Comme l’archet du berimbau est souple
Et sa corde sensible et leurs corps détendus
Et leur sauts légers au rythme s’accouple
Comme si soudain le temps s’était perdu
Adieu chagrin des luttes fratricides
Les corps s’ornent d’oranges chatoyants
Aux aisselles roulent les gouttelettes acides
Le Senhor do Bonfim noue ses rubans
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