J’imagine une rencontre avec toi, au
 détour d’un chemin désert. Une grande silhouette sauvage, torse nu. 
Oubliant mes manières civilisées, je m’agenouillerais devant cette 
apparition, vaincue par la beauté. Pas un mot : je te sucerais dans 
l’odeur de l’herbe écrasée, un vent printanier caressant tes épaules et 
ton ventre nu. 
Puis tu me possèderais à même le sol, le soleil 
te chauffant l’échine et les végétaux me piquant les fesses. Les petits 
oiseaux étonnés de cet accouplement barbare, chanteraient à tue-tête 
pour couvrir mes gémissements. La sueur perlerait sur ta peau, ma petite
 rivière glouglouterait, je boirais ta salive, l’humidité soudrait de 
partout.
La campagne deviendrait jungle, nous serions survolés 
par d’énormes libellules vrombissantes attirées par l’odeur de ta peau 
luisante. La chaleur se ferait étouffante, de gros nuages couleur 
d’ardoise s’agglutineraient dans le ciel pour l’obscurcir. A quatre 
pattes, mes ongles enfoncés dans la terre noire, tu me prendrais 
brutalement. 
Un éclair isolé fouetterait le ciel, comme si Dieu,
 offensé, voulait anéantir sa création. Une lumière froide et plate 
révèlerait nos corps imbriqués, un vent chaud se lèverait. De grosses 
gouttes éparses se mettraient à bombarder nos peaux, tes mouvement de 
hanches s’intensifieraient. On entendrait ce claquement rythmé dans 
toute la campagne que l’orage aurait rendue soudain grave et 
silencieuse. 
Puis la pluie, grossissant comme une tempête, 
s’abattrait en chagrin, on y verrait presque plus rien. Dans ce bouillon
 d’apocalypse je jouirais en criant comme une démente et tu éjaculerais 
sur mes fesses mon dos, mes cuisses, et jusqu’à mon visage, la pluie 
battante délayerait le sperme, nous purifiant. 
Alors Dieu pardonnerait. 
 

 
Quelle cochonne tu es, j'adore.
RépondreSupprimerAttention la société Cochonou a été racheté par les Chinois...
RépondreSupprimerTu vas perdre au change si tu vois ce que je ne veux pas dire.
Le vrai bon goût comme on l'aime chez toi...
Et la cochonne va finir dans un cour bouillon de vermicelle...
Si tu vois ce que je veux dire !
Sinon tu rallonges tes vers...
Tout un programme préventif
Bravo !
Court-bouillon... On s'en fout car Mao Tsé-Toung !
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