L’instant est venu de la gourmandise
Te voir manger, entendre tes dents bruire
Observer tes lèvres et ta langue luire
Et me sentir glisser et déjà prise
Je ne te connais pas mais suis soumise
Docile à ton sourire de carnassier
Tu exiges, ce n’est jamais assez
Et tu me tiens déjà sous ton emprise
Toi tu attends, tu brûles, tu veux aussi
Ma voix dans la nuit te chauffe et t'attise
Combien mes promesses te semblent exquises
Et à m’écouter, ta verge grossit
Alors on se lève de la table mise
Debout, tu as décidé de me prendre
Une jambe ouverte, je me laisse fendre
En chaude et fondante et tendre banquise
Le festin de chair sous ma douce lèvre
Se laisse fouiller humide et conquise
Ta barre me guide à ta ferme guise
Comme un capitaine voguant sur ma fièvre
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