Au milieu
de la foule, dans la vallée des corps
Mon amour
à peau brune révèle sa beauté
Ta
présence en ces lieux supplante le décor
Ses
faibles artifices et le luxe ajouté
Bien sûr,
tous les miroirs et les lampes palpitent
Sourdement
tamisées, propices à la débauche
Et nous
nous allongeons comme des sybarites
Tandis que
près de nous une autre orgie s’ébauche
Je te
regarde voir, tu me vois regarder
Je sais à
quel degré cette ambiance t’excite,
Mon
pervers amateur de femmes très fardées,
Elle me
convient aussi, car elle est poétique
Lorsque
cette autre femme se prend à caresser
Là où toi
tu procures un orgasme certain
Je
m’abandonne alors, la laissant m’enlacer
Je sais
que ça te plait, mon charmant libertin
Certain
de mon amour, tu n’es jamais jaloux
Car tu
restes pour moi le vrai Maître étalon
Et il
n’est pas de place, sauf entre tes genoux
Où je te
sucerai, juchée sur mes talons
Je vois que tu as toujours autant d'appétit même au galop !
RépondreSupprimerBises
merci James, j'aime.
RépondreSupprimerUn univers à part, mais comme tu le dis toi même, rien n'empêche d'y trouver une dimension poétique...on n'est pas dans le sale, dans le sombre...on ne tombe pas dans les profondeurs de l'enfer pour peu qu'on s'abandonne au plaisir de la chair...et dans ton poème, je lis le mot "charmant", oui le charme a sa place, et je trouve ça vraiment positif...je ne dis pas ça pour convaincre qui que ce soit, c'est juste que je comprends ces mots de l'intérieur, si je puis ainsi m'exprimer...
RépondreSupprimersincères amitiés à toi, chère Aude !
pyc.