dimanche 6 janvier 2013

Fin de quarantaine

Je vais quitter bientôt le lazaret de l’âge
La quarantaine enfin a cessé de briller
Certain disent tant mieux, d’autres que c’est dommage
Je vois bien que la vie coule en mon sablier

Et je me dis aussi qu’on n’a jamais aimé
Autant que j’ai aimé ces quatre années récentes
Où tu as distillé à mon cœur affamé
De tes lèvre ourlées, des fièvres indécentes

Je suis comme je suis, je ne regrette pas
Ni ma beauté d’antan ni mes fraicheurs d’enfance
Jamais je ne voudrais revenir sur mes pas
Car c’est en l’âge mûr que vint mon insouciance




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