mardi 16 juillet 2013

Dans quel état j’erre




Un sentiment de liberté me lie à l’Univers
Quand le goudron est chaud
Et que tout Paris m’envoie ses baisers

Je garde au cœur
Des parcelles de vous
Qui m’avez bien aimée
Qui m’avez prise
Puis rendue à moi-même

Reposée, comme un objet de désir
Sur mon socle comme une mécanique
Dont vous avez percé le secret

J’ai fait trois petits tours
J’ai plongé dans l’ivoire de vos dents
Et je me suis rafraîchie à vos fantasmes

Merci et l’on ne se doit rien.

Libres comme des comètes
On se perdra dans la nuit bleue
Jusqu’au prochain big-bang

Je vais attendre, sur mon étagère
La prochaine main, la prochaine clé
Car la patience me tient lieu de vertu.




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