Un sentiment
de liberté me lie à l’Univers
Quand le
goudron est chaud
Et que
tout Paris m’envoie ses baisers
Je garde au
cœur
Des
parcelles de vous
Qui
m’avez bien aimée
Qui
m’avez prise
Puis
rendue à moi-même
Reposée,
comme un objet de désir
Sur mon
socle comme une mécanique
Dont vous
avez percé le secret
J’ai fait
trois petits tours
J’ai
plongé dans l’ivoire de vos dents
Et je me
suis rafraîchie à vos fantasmes
Merci et
l’on ne se doit rien.
Libres
comme des comètes
On se perdra
dans la nuit bleue
Jusqu’au
prochain big-bang
Je vais
attendre, sur mon étagère
La
prochaine main, la prochaine clé
Car la
patience me tient lieu de vertu.
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