Certains textes naissent de la page
Attirés par la lumière du stylo
Ils se sentent en confiance
Laissons-les flirter
Sans se mêler de leurs affaires
Et voir ce qu'il en sortira
Replions pudiquement la feuille
Sur ce tête-à-tête amoureux
Et ce grand mystère
Si la feuille est consentante
Que le stylo est tendre
Le poème va éclore
Si les mots sont creux
Vides, galvaudés, insincères
Ce poème n'existe pas
samedi 15 mars 2014
vendredi 7 février 2014
Je Suis une Légende Urbaine
Je suis une légende urbaine
Vous me croyez ici, je suis
Ailleurs, plantée à d'autres veines
D'autres filons que je poursuis
Vorace, altérée de la vie
Des ardeurs noires que je dévore
Je dors paisiblement la nuit
Et puis je me lèvre à l'aurore
Pour un baiser de ma canine
Impatientes proies, elles me prient
De les surprendre, pauvres victimes
Tel je prends qui veut être pris
Ceux que j'ai goûté guettent l'heure
Prochaine, lisant entre mes rimes
Car je reviens, pour leur bonheur
Toujours, sur les lieux de mes crimes.
dimanche 15 décembre 2013
Le Dîner de Chair
L’instant est venu de la gourmandise
Te voir manger, entendre tes dents bruire
Observer tes lèvres et ta langue luire
Et me sentir glisser et déjà prise
Je ne te connais pas mais suis soumise
Docile à ton sourire de carnassier
Tu exiges, ce n’est jamais assez
Et tu me tiens déjà sous ton emprise
Toi tu attends, tu brûles, tu veux aussi
Ma voix dans la nuit te chauffe et t'attise
Combien mes promesses te semblent exquises
Et à m’écouter, ta verge grossit
Alors on se lève de la table mise
Debout, tu as décidé de me prendre
Une jambe ouverte, je me laisse fendre
En chaude et fondante et tendre banquise
Le festin de chair sous ma douce lèvre
Se laisse fouiller humide et conquise
Ta barre me guide à ta ferme guise
Comme un capitaine voguant sur ma fièvre
Te voir manger, entendre tes dents bruire
Observer tes lèvres et ta langue luire
Et me sentir glisser et déjà prise
Je ne te connais pas mais suis soumise
Docile à ton sourire de carnassier
Tu exiges, ce n’est jamais assez
Et tu me tiens déjà sous ton emprise
Toi tu attends, tu brûles, tu veux aussi
Ma voix dans la nuit te chauffe et t'attise
Combien mes promesses te semblent exquises
Et à m’écouter, ta verge grossit
Alors on se lève de la table mise
Debout, tu as décidé de me prendre
Une jambe ouverte, je me laisse fendre
En chaude et fondante et tendre banquise
Le festin de chair sous ma douce lèvre
Se laisse fouiller humide et conquise
Ta barre me guide à ta ferme guise
Comme un capitaine voguant sur ma fièvre
mardi 12 novembre 2013
Vingt ans de moins, un instant de plus
Peut on s’opposer au désir ?
Notre liaison est dangereuse
Interdits d’humeur amoureuse
On échange bien plus qu’un sourire
Car c’est bien toi qui dois me prendre
Rien, je n’oppose rien, je suis la danse
N’offrant aucune résistance
Et je te fais, sans cruauté, attendre
Tu es l’amant et non l’inverse
Tes messages implicites me touchent
Qui glissent par tes yeux et ta bouche
Comme une fumée sous l’averse
On ne sait pas, ni toi ni moi
Ce qui rapproche et qui nous tente
Qu’importe la durée de l’attente
Un jour, un instant, un mois…?
Notre liaison est dangereuse
Interdits d’humeur amoureuse
On échange bien plus qu’un sourire
Car c’est bien toi qui dois me prendre
Rien, je n’oppose rien, je suis la danse
N’offrant aucune résistance
Et je te fais, sans cruauté, attendre
Tu es l’amant et non l’inverse
Tes messages implicites me touchent
Qui glissent par tes yeux et ta bouche
Comme une fumée sous l’averse
On ne sait pas, ni toi ni moi
Ce qui rapproche et qui nous tente
Qu’importe la durée de l’attente
Un jour, un instant, un mois…?
mardi 5 novembre 2013
Deux cafés
Je suis au comptoir, second café
Le serveur toujours vulgaire
Mais plus bête que méchant
Dans le fond les habitués gris
Bfm tv infuse sa soupe fade
Et soudain, des yeux regardent.
Je regarde les yeux, noirs et veloutés
Comme le café en moins amer
Le nez, les sourcils, la bouche
Les cheveux courts, un col en laine
Qu’il remonte pour cacher ses lèvres
Je replonge dans ma tasse, troublée
Puis je reviens aux yeux, pour vérifier
Qu’ils me parlent, essayer de comprendre
Pourquoi j’aime ce genre de garçon
À la fois sérieux, volontaire et volage
Et pourquoi donc celui-ci veut-il
Me dire des choses muettes ?
Ses regards pénétrants et doux
Je voudrais m’en défaire, ils m’attirent
Me fascinent, m’étourdissent.
Je m’arrache aux cils, enfin
L’air froid me console, allons, allons
Quand soudain il est là et m’effraie…
Le serveur toujours vulgaire
Mais plus bête que méchant
Dans le fond les habitués gris
Bfm tv infuse sa soupe fade
Et soudain, des yeux regardent.
Je regarde les yeux, noirs et veloutés
Comme le café en moins amer
Le nez, les sourcils, la bouche
Les cheveux courts, un col en laine
Qu’il remonte pour cacher ses lèvres
Je replonge dans ma tasse, troublée
Puis je reviens aux yeux, pour vérifier
Qu’ils me parlent, essayer de comprendre
Pourquoi j’aime ce genre de garçon
À la fois sérieux, volontaire et volage
Et pourquoi donc celui-ci veut-il
Me dire des choses muettes ?
Ses regards pénétrants et doux
Je voudrais m’en défaire, ils m’attirent
Me fascinent, m’étourdissent.
Je m’arrache aux cils, enfin
L’air froid me console, allons, allons
Quand soudain il est là et m’effraie…
mardi 29 octobre 2013
Le conte du Géant et de l'Ogresse
Il était une fois, au pays de Paris
Deux monstres légendaires, créatures improbables
L’un et l’autre inventés, hors normes et gabarit
Aussi invraisemblables que les êtres des fables
Je vais vous les décrire : l’un était un géant
Sur ses épaules brunes, ses nattes, dénouées
Comme des serpents noirs, rampaient indolemment
À ses pieds une chienne lui semblait dévouée
L’autre était une femme, que l’on croyait ogresse
Car elle croquait, dit-on, un homme au déjeuner
Mais elle avait, je crois plutôt, le feu aux fesses
Et, par ses appétits, se laissait gouverner
Il arriva qu’un jour le géant vit l’ogresse
Et l’ogresse lui plut, malgré qu’elle fût volage
Car, les hommes, elle savait les aimer, la bougresse
Quoiqu’elle eut très souvent le double de leur âge
Il exigea tout d’elle, disons le franchement,
On ne sait pas pourquoi, elle consentit à tout
Peut être la magie de son membre luisant
Qui ne se s’interdisait aucun de tous ses trous
Chaque fois qu’ils étaient ensemble ces deux là
Ils s’entre-salivaient comme diables en enfer
Et c’était, à les voir, bien pire qu’un sabbat
Vous n’imaginez pas tout ce qu’ils pouvaient faire
Au pays de Paris et il est de ces histoires
Qu’on ne peut deviner, incroyables et secrètes,
Mêlant de beaux rastas et d’étranges cougars
Quand les trains de banlieue rapprochent tous les êtres
Deux monstres légendaires, créatures improbables
L’un et l’autre inventés, hors normes et gabarit
Aussi invraisemblables que les êtres des fables
Je vais vous les décrire : l’un était un géant
Sur ses épaules brunes, ses nattes, dénouées
Comme des serpents noirs, rampaient indolemment
À ses pieds une chienne lui semblait dévouée
L’autre était une femme, que l’on croyait ogresse
Car elle croquait, dit-on, un homme au déjeuner
Mais elle avait, je crois plutôt, le feu aux fesses
Et, par ses appétits, se laissait gouverner
Il arriva qu’un jour le géant vit l’ogresse
Et l’ogresse lui plut, malgré qu’elle fût volage
Car, les hommes, elle savait les aimer, la bougresse
Quoiqu’elle eut très souvent le double de leur âge
Il exigea tout d’elle, disons le franchement,
On ne sait pas pourquoi, elle consentit à tout
Peut être la magie de son membre luisant
Qui ne se s’interdisait aucun de tous ses trous
Chaque fois qu’ils étaient ensemble ces deux là
Ils s’entre-salivaient comme diables en enfer
Et c’était, à les voir, bien pire qu’un sabbat
Vous n’imaginez pas tout ce qu’ils pouvaient faire
Au pays de Paris et il est de ces histoires
Qu’on ne peut deviner, incroyables et secrètes,
Mêlant de beaux rastas et d’étranges cougars
Quand les trains de banlieue rapprochent tous les êtres
lundi 9 septembre 2013
Couleur Terre Brûlée
Le brun
a, sur ta peau, déposé les nuances
De la
roseur éteinte à la terre brûlée
Où les
sombres chaleurs aux clartés se fiancent
Allumant
des lueurs dans tes reflets cuivrés
Si tu
n’étais pas noir aurai-je pu t’aimer ?
Car
j’aime absolument toutes nos différences
Ta lèvre
bicolore et tes cheveux bouclés
Même si
notre couleur n’est rien qu’une apparence
J’ai
cherché mon semblable sans jamais le trouver
Et c’est
toi qui, un jour, m’a semblé mon jumeau
J’ai
plongé dans tes yeux où je me suis brûlée
Au feu de
ton baiser, au brasier de tes mots
Rehaussant
de pâleur ta belle négritude
Que ma
peau soit toujours un écrin pour ton noir
Rejoignant
les contraires en cette latitude
Où le
Nord et le Sud se joignent pour se boire.
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