L'an dernier tu étais mon pain
Je mordais dans ta pulpe tendre
On s'aimait, sans trop se comprendre
Toi seul pouvait calmer ma faim
Chaque semaine, tu fus le vin
Sur ma langue, j'aimais te répandre
Puis il y eut la pluie de cendre
Et la gangrène du chagrin
Mais voici de nouveau novembre
Et dans ton quartier, je reviens
De ma démarche de putain
L'air de rien, toujours à t'attendre
A toi, je ne peux plus prétendre
Et je ne te demande rien
Mais je n'ai pas défait mon lien
Quand tu veux, tu peux me reprendre
Aude Doiderose le 5 novembre 2010
Je mordais dans ta pulpe tendre
On s'aimait, sans trop se comprendre
Toi seul pouvait calmer ma faim
Chaque semaine, tu fus le vin
Sur ma langue, j'aimais te répandre
Puis il y eut la pluie de cendre
Et la gangrène du chagrin
Mais voici de nouveau novembre
Et dans ton quartier, je reviens
De ma démarche de putain
L'air de rien, toujours à t'attendre
A toi, je ne peux plus prétendre
Et je ne te demande rien
Mais je n'ai pas défait mon lien
Quand tu veux, tu peux me reprendre
Aude Doiderose le 5 novembre 2010
Superbe Aude,
RépondreSupprimerTes écrits résonnent d'un parfum d'authenticité relevé par ton talent et de ta sensibilité.
J'aime toujours autant te lire.
LANDE
Merci ma chère amie. Je cherche à exprimer le vrai lorsque j'écris et si tu le perçois cela récompense mes efforts. Bisous
RépondreSupprimerImmortel désir qui nous lie à la vie.
RépondreSupprimerSe donner et se prendre, accepter d'être proie et prédateur à la fois.
L'amour est simple.
Ce sont nos codes qui ont rendu tout tellement compliqué.
Tellement condamnable.
J'aime beaucoup vos écrits passionnés.
La façon dont vous assumez vos désirs aussi.
Tous ces mots vous rendent excessivement humaine.
LK