Elle feule, se lève et se farde
Au zoo comme un fantôme en cage
Les yeux au zénith elle regarde
Sans les comprendre les présages
Par les barreaux de sa prison
De sa griffe habile elle agrafe
De longs lambeaux de sa passion
Rouge viande au goût de girafe
Et puis de long en long elle marche
Frôlant les rochers de béton
Seule et somptueuse elle arrache
L'écorce toujours au même tronc
Elle ne sait ce qu'elle regrette
Car elle ignore la savane
Paradis aride où les bêtes
Sauvages ont encore une âme
les zoo au zoo !
RépondreSupprimerEt zou ! Ça c'est envoyé
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