vendredi 2 avril 2010

Cent secondes de solitude


J'ai besoin d'avoir le temps de penser, de réfléchir. J'ai besoin de ce calme que je ne trouve que dans les brasseries, les centres commerciaux, ces hauts lieux de solitude et de méditation. J'entends le brouhaha des conversations, des gens passent, entrent et sortent, s'agitent. Et moi je suis perdue dans ma réflexion, ma lecture ou ma rêverie. Tous travaillent, moi je suis oisive, tous consomment, achètent, moi je regarde.Ces temps d'inaction sont trop longs, ils prennent sur ma vie. Alors je me fais violence, je me force à revenir à la réalité et cela me coûte de plus en plus d'efforts.

5 commentaires:

  1. Alors là, bienvenue au club des observateurs du monde.C'est si important tout ça aussi, à nos yeux. Les écrits resterons, pour les suivants. On est là pour ça, entre-autre, je crois ?
    Bisettes et bonnes journées pascales :)
    Coucou de ma terrasse où je suis depuis un sacré bout de temps déjà. Je n'en décolle plus.Pfiouuu !

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  2. Ah oui, les aéroports aussi c'est pas mal...J'ai un ami, étudiant en philo qui y est souvent fourré pour prendre des notes. Pas pour rien que dans ses bouquins, il est souvent questions de voyages et d'hôtesses ;) ...

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  3. Perso, je partage ce goût pour la solitude urbaine, que je pratique d'ailleurs de façon presque quotidienne - j'ai heureusement un job qui me le permet.

    Pourquoi tu dis que tu forces à retourner dans "la réalité"? Une méditation dans une brasserie te semble-t-elle irréelle?

    Besitos

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  4. Halentien, rien ne vaut la foule pour se perdre. Et puis je suis plus concentrée dans le désordre. Pour te répondre, Gryphon, la réalité, pour moi, c'est pas l'écriture, Dieu sait que j'aimerais bien pourtant.
    Merci à vous d'être passés…
    Bises

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  5. [la réalité, pour moi, c'est pas l'écriture]
    Si je puis me permettre,voilà bien, à mon avis, propos de femme (les pieds sur terre.)
    Et oui, on pourrait digresser longtemps sur la notion de réalité, je crois...
    Bisettes.

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