lundi 14 juin 2010

Nigauds ou salauds ?

 L'éducation des femmes n'est-elle pas fondée sur la méfiance vis à vis des hommes ?
Ne lui prête-on pas les plus noirs desseins : Séduire et abandonner, briser les cœurs, abuser du corps avec le plus profond mépris pour la délicatesse de l'âme féminine ?
De leur côté, les hommes ne sont-ils pas bercés de la soi-disant vénalité, inconstance, hypocrisie et vanité des femmes ?
Il s'en suit un éternel malentendu entre les deux sexes : les femmes se considérant, à tort, comme des proies poursuivies par des satyres et prenant les hommes soit pour des nigauds, soit pour des salauds.
Or, en somme, quel est l'enjeu ? La relation sexuelle.
Les hommes peuvent la rechercher, la suggérer, la proposer (ou l'imposer mais ce n'est certes pas recommandé)  aux femmes, mais elles seules ont le pouvoir de l'accepter ou de la refuser. C'est donc une position que je qualifierai de dominante. Il n'y a par conséquent pas de raison de se méfier des hommes plus que des femmes. Sauf, peut-être, un certain goût que nous aurions, nous les femmes, à nous poser en victimes?

6 commentaires:

  1. J'aime cet exposé.
    Il rassure mon inquiétude face à mes dérives prononcées, et par conséquent, mon statut personnel.

    Tout l'art de faire croire à l'autre que la décision finale vient de lui.

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  2. Oui, ne nous méfions pas (trop)
    Et "bienvenue à ce qui vient" (parole soufie)
    Bien amicalement à toi...

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  3. J'oubliais...j'adore l'illustration :) Merci.

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  4. Merci Tib.
    Ne sommes nous pas tous inquiets face à nos dérives. Quelle est la norme en la matière ?
    L'art, en matière de séduction, réside souvent dans un habile jeu d'avancées et de refus.
    Et puis parfois la simplicité l'emporte.

    Halentien je retiens l'expression : "bienvenue à ce qui vient" c'est une bonne philosophie.

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  5. L'art, en matière de séduction, réside souvent dans un habile jeu d'avancées et de refus mais la discussion ne porte pas sur le "oui" ou le "non" mais sur le comment, le quand, à quelle fréquence, dans quelles conditions, avec quelles pratiques (douces, fortes, ultra-fortes) etc. Et si'il y a accord sur le plat principal, on peut encore se disputer sur l'avant-sexe et l'après-sexe (dormir, parler, discuter, prendre des décisions, calins, caresses, bisous, cigaette, alcool, sms, etc)
    Pépé

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  6. Il est certain que dès qu'il y a accord sur le principal, les détails deviennent le cœur du sujet.

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