Au mur, une haute psyché
Dont le verre, un peu ébréché
Mire ses frasques d’étudiant
Je n’y avais jamais pris garde
Quand hier, lorsque nous étions
Lui contre moi, en pleine action
J’y vis notre image par mégarde
Surprise par cette estampe obscène
Puis séduite, je nous contemplais
Et tandis qu’on s’entre-baisait
Je détaillais la belle scène
Lui, debout, s’activait sans trêve
Tous ses beaux muscles saillaient fort
Fesses creusées par son effort
Reins balançant en poussées brèves
De moi, je ne vis que le dos
Croupe claire de grande haquenée
Arc boutée pour résister
A ses coups d'estoc crescendos
Je marchais l’amble, lui, concentré
Ses deux mains crispées sur mes hanches
Regard grave sur mes fesses blanches
Comme si nos vies en dépendaient
Un instant son œil a glissé
Vers le miroir et il m’a vue
Il a souri, comme prévu
Heureux de me voir l’admirer
Aude Doiderose le 20 juin 2009
Pénétrant était mon regard,
RépondreSupprimerPlongé dans tes pensées perverses.
Usant de tes blanches fesses,
Tu te livres aux assauts du noir.
Pénétrant était mon regard,
RépondreSupprimerPlongé dans tes pensées perverses.
Usant de tes blanches fesses,
Tu te livres aux assauts du noir.
Un bel écho à mon poème, je vois que la muse te caresse agréablement. Merci Omicsa
Magnifique! Merci pour ce bel écrit que j'ai lu et relu avec délectation!
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