lundi 29 mars 2010

J'aurais voulu être lui

…Je collais le téléphone à mon oreille, je fermais les yeux. J'aurais tellement aimé lui dire tout ce qui m'arrivait et être comprise par lui, comme moi je le comprenais. J'aurais voulu être lui. Ou quelque chose dans sa poche, qui lui appartienne, qu'il ait toujours sur lui, sa clé, son téléphone.

Christine Angot, Le marché des amants.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire