lundi 29 mars 2010

À la bonne heure


Il est l'heure d'été. On a perdu une heure de sommeil inutile, debout ! Il est l'heure des jupes, des bas, des robes. Il est l'heure des chemisettes, des shorts et des chaussettes. Il est l'heure de s'assoire en terrasse pendant des heures. Il est l'heure de soutenir le regard des plus hardis. Il est l'heure de remettre sa pendule biologique à l'heureuse heure, l'heure du soleil qui vous chauffe les reins. L'heure de salades, des desserts, des sodas. L'heure de s'installer sur un banc ou sur l'herbe au parc. L'heure de passer la main pendant des heures sur les peaux frémissantes. 
Ah ! A la bonne heure ! Je vois que ça vous parle, que ça vous titille vous aussi.

4 commentaires:

  1. Les heures perdues ont cela d'excitant de n'être assujetties qu'à nos fantasmes...

    Il est l'heure de ne plus compter ces heures là, mais de les vivre un peu.

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  2. Exactement : il est précisément l'heure de ne plus regarder nos montres.

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  3. [Il est l'heure de soutenir le regard des plus hardis.] Wahouuu, c'est beauuuuuu. :) Merci !

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  4. l'heure des pétanques et des apéros entre amis,
    l'heure des déprimes sous des couchers de soleils splendides,
    l'heure des balades surprenantes et silencieuses, des siestes dans les près et des vues sereines dans les campagnes vivantes, l'heure au temps qui ne sera plus, l'heure perdue des mal trouvés, l'heure d' éxister sans se sentir respirer ... peut être que tout ça n'est q'un l'heure ...

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